Electricité, péages, Livret A… : ce qui change au 1er février
Le nouveau mois qui se profile s'accompagne de nouveautés concernant votre argent.
De nouvelles mesures entrent en jeu dès mercredi 1er février. Si certaines vont vous permettre de faire des économies, d’autres ne vont pas dans le même sens.
Revalorisation du taux du Livret A
Hausse significative de la rémunération de ce livret d’épargne, de 2% à 3%. Un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2009, mais qui reste cependant inférieur à celui de l’inflation.
Quant au Livret d’Epargne Populaire, à destination des ménages les plus modestes, il dépasse 6,1%.
Tarifs des péages en hausse
Cette hausse de 4,75% en moyenne pour les véhicules particuliers va s’appliquer sur les péages des réseaux Vinci Autoroutes, Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), autoroutes Rhône-Alpes (AREA) et Sanef SAPN.
Les véhicules électriques verront leur passage au péage baisser de 5% en 2023 sur les réseaux APRR-AREA et Sanef SAPN.
Covid et jour de carence
Fin des arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19. Le décret publié samedi 28 janvier au Journal officiel met fin à « la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance ».
Prolongation du bouclier tarifaire
Instauré en 2021, il est reconduit cette année. Ainsi, la hausse de l’électricité est limitée à 15%. Sur le site service-public.fr est édicté : « La limitation est supérieure à celle de 2022 (qui était de 4 %) mais elle concerne tous les ménages, les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et les plus petites communes ».
Échange des billets SNCF
Désormais, la gratuité comme l’échange ou l’annulation de billets de train est décalée de J-3 à J-6 et les frais d’échange et de remboursement passeront à 19 euros (contre 15 euros à ce jour).
Baisse de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi subissant une fin de contrat de travail après le 1er février 2023 auront une durée réduite de 25 %. Un plancher minimal de six mois l’accompagne.
La durée pourra être portée plus haut si le taux de chômage dépasse 9 % ou après une dégradation brutale du marché du travail.