Air France réfléchit à plusieurs options afin de faire plus d’économies

Des avions d'Air France.Crédits photos capture écran Dailymotion
La compagnie aérienne Air France étudie plusieurs options afin de faire face à la perte d’activité endiguée par la pandémie de Covid-19.
Avec la crise sanitaire, l’activité des compagnies aériennes a fortement chuté. En résulte par exemple pour Air France une perte de plus de 7 milliards d’euros durant l’année 2020. Face à cette situation, l’entreprise envisagerait de mettre en place de nouvelles mesures temporaires afin de faire des économies.
Durement touchée par la crise, Air France tranche
Face à l’absence de reprise du trafic aérien, Air France envisage plusieurs pistes afin de baisser la rémunération des salariés d’après les dires de sources syndicales ce lundi 29 mars.
Pour commencer, la compagnie aérienne envisagerait d’intégrer la prime de fin d’année au salaire de base de ses salariés pour que cette dernière soit financée par l’Etat dans le cadre de l’activité partielle de longue durée. Pour rappel, l’activité partielle offre aux salariés 84% de leur salaire net sur les heures chômées. Payée entièrement par l’Etat, Air France voudrait y faire passer une charge en plus avec la prime de fin d’année afin qu’elle n’ait plus à prendre en charge le paiement de cette dernière. Seconde mesure qui pourrait être prise : la suppression de trois jours de congés pour les personnels au sol et quatre jours pour les personnels navigants.
Des mesures temporaires en attendant une reprise de l’activité
Les deux nouvelles mesures ont ainsi été présentées il y a quelques jours par Air France aux organisations syndicales lors des négociations annuelles obligatoires (NAO). Ces dernières n’ont pas vocation à être permanentes, mais seulement temporaires le temps que l’activité du secteur aérien reprenne son envol.
Suite à la présentation de ces mesures, une source syndicale souligne qu’il s’agit uniquement de « mesures d’ajustement liées à l’activité partielle ». Cette dernière souligne par la suite que « la grande réforme d’Air France, c’est le PDV-PSE (plan de départs volontaires – plan de sauvegarde de l’emploi) qui continue de dérouler son chemin ». Pour rappel, ce plan prévoit la suppression de 7 580 postes depuis l’été dernier ainsi qu’une restructuration importante de la compagnie aérienne.