Emploi : le taux d’emplois vacants dans les entreprises est en forte hausse

De nouveaux chiffres dévoilés par le gouvernement montrent une hausse des emplois vacants en France.

Avec les multiples mesures de déconfinement, l’économie française commence à reprendre des couleurs. Outre un taux de chômage quasi-similaire à celui d’avant la crise sanitaire, la Direction statistiques du ministère du Travail (Dares) a récemment annoncé une hausse de 21 % des postes non pourvus lors du premier trimestre 2021. Le taux d’emplois vacants dans les entreprises de plus de 10 salariés a aussi grimpé à 1,8 %, soit environ 264 400 postes non pourvus. Cela représente une augmentation de 21 % par rapport au premier trimestre et + 20 % par rapport à la même période l’année dernière.

De plus en plus d’emplois vacants en France

Pour rappel, les emplois vacants représentent des postes libres, nouvellement créés, inoccupés ou encore occupés, mais sur le point de se libérer, et avec des démarches de recrutement engagées par les entreprises. Parmi ces derniers, nous retrouvons notamment une part non négligeable de postes qui vont se libérer : 23 %. Cela signifie notamment que le marché de l’emploi français est dynamique étant donné que la création d’emploi entraîne logiquement des vacances de poste, soit une période durant l’employer va devoir trouver un candidat. On apprend aussi que 26 % des emplois vacants sont des postes nouvellement créés.

La Dares souligne par la suite la mise en parallèle de la hausse du recours aux contrats courts, mais aussi aux contrats précaires. Ces derniers attirent, en effet, moins les candidats et restent non pourvus durant une longue période. On apprend par la suite que les emplois vacances sont plus nombreux dans le secteur tertiaire marchand. Le taux de ce type d’emploi a, en effet, augmenté de 31 % par rapport au premier trimestre. Une augmentation a aussi été remarquée dans le secteur de la construction (+ 31 %) ainsi que de l’industrie (+ 15 %).

L’ensemble de ces nouvelles données est notamment confirmé par l’enquête annuelle des besoins de main-d’œuvre de Pôle emploi. Le rapport précise, en effet, que les plus fortes difficultés de recrutements sont pour les métiers suivants : charpentier, couvreur, géomètre et tuyauteurs. Les métiers de la restauration sont aussi fortement touchés.