Le géant Apple s'est vu sanctionné par rapport à des sommes transférées depuis le Japon à sa filiale irlandaise sans êtres déclarées.
Après l’Union Européenne c’est au tour du Japon de réprimander Apple pour ses pratiques douteuses relatives aux impôts. Il semblerait que la marque à la pomme ait transféré des sommes depuis l’archipel japonais jusqu’a sa filiale irlandaise, mais sans les déclaré auprès des impôts locaux.
Apple dans le collimateur japonais
Les médias japonais rapportent ce vendredi 16 septembre que les autorités japonaises ont découvert qu’Apple avait transféré entre 2012 et 2014 près de 60 milliards de yens, soit 524 millions d’euros, à sa filiale basée en Irlande en évitant ainsi de déclarer la somme au Japon.
Le Bureau régional des taxes de Tokyo a ordonné à sa filiale iTunes KK de payer une amende à hauteur de 12 milliards de yens, soit 104 millions d’euros. D’après la presse locale le géant américain se serait exécuté et aurait réglé la somme demandée. Interrogées par l’AFP, aucune des deux parties n’a souhaité faire de commentaire.
Il s’agit d’une technique qu’Apple utilise souvent pour réduire son imposition. La firme transfère simplement une partie des revenus générés par la plateforme iTunes depuis le pays d’origine à son entité en Irlande où le taux d’imposition de 12 % est largement avantageux.
Encore un problème de taxes pour Apple
Peut-être que la situation actuelle d’apple face à l’UE a donné des idées au gouvernement japonais. La pomme est en effet déjà accusée par les autorités européennes d’avoir bénéficié pour plus de 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux indus en Irlande.
Une somme que la Commission Européenne souhaite voir remboursée à l’Etat irlandais. Mais celui-ci et la firme américaine contestent vivement cette décision et avaient rapidement annoncé leur intention de faire appel. L’Irlande attire de nombreuses entreprises grâce à sa fiscalité avantageuse et ne souhaiterait pas voir sa réputation entachée, tandis qu’Apple, soutenue par les Etats-Unis, avait jugé qu’il s’agissait plus d’une bataille européenne pour récupérer les impôts.