L’affaire du lycéen frappé par un policier entraîne le pillage de 2 commerces
Le débordement qui s’est produit lors de la manifestation contre la loi du travail prend une ampleur considérable. Un lycéen semble avoir été frappé par un policier et depuis plusieurs scènes de représailles ont été observées.
Dégradations de 2 commissariats et un pillage en masse
Il y a quelques jours, un jeune mineur de 15 ans était apparemment violenté par un policier. Rapidement, une vidéo a vu le jour, elle a circulé sur le Web et elle a par la même occasion nourri des représailles. Un groupe de lycéens s’est attaqué dans un premier temps à deux commissariats de la capitale. Ces dégradations ont causé la fermeture des locaux alors que les forces de l’ordre étaient retranchées à l’intérieur pendant les incidents. Aujourd’hui, nous apprenons que près de 100 jeunes ont décidé de se venger de cette affaire en pillant deux commerces situés dans le 19e arrondissement. L’objectif premier de ce rassemblement consistait à manifester contre les violences policières, mais une nouvelle fois des dérives ont été identifiées.
150 lycéens foncent dans un Franprix dans le 19e arrondissement
Le pillage s’est produit dans la journée de vendredi et ce sont des scènes surréalistes qui se sont produites en France. Quelques mois auparavant, le pays affichait une certaine solidarité après les attentats du 13 novembre qui avait touché en plein cœur la capitale. Désormais, ce rassemblement semble être bien loin puisqu’il a laissé la place aux pillages et aux débordements. La France semble donc avoir deux visages et celui-ci n’est pas très glorieux. En ce qui concerne les faits, près de 150 jeunes étaient sur place lorsqu’ils ont pénétré avec force dans un supermarché Franprix situé avenue Jean-Jaurès. L’établissement a été témoin d’un véritable pillage, il aurait été mis en place par des élèves scolarisés pour la plupart dans le lycée Henry Bergson.
Quelques secondes plus tard, un 2e commerce est pillé
Les personnes présentes à l’intérieur de ce commerce ont été plongées dans la peur. Dans une interview réalisée pour Metronews, une jeune fille qui a participé au pillage a révélé qu’une partie du butin avait été offert aux réfugiés et l’autre avait été conservée par les pilleurs. Par la suite, ces derniers se sont attaqués à un autre commerce de la même enseigne. En ce qui concerne les violences policières supposées, l’IGPN et le parquet de Paris tentent d’éclaircir la situation. Les deux enquêtes doivent donc permettre de savoir si oui ou non il y a eu un dépassement des bornes de la part des policiers.