Cette première estimation de l'Insee fait écho au taux de 6,3% relevé pour le mois de février.
Ainsi, selon une première estimation dévoilée ce 31 mars par l’Insee, l’inflation en France a ralenti en s’établissant à 5,6% sur un an.
Pour le mois de février, la hausse de prix à la consommation s’élevait à 6,3%, toujours sur un an.
La hausse contenue des prix de l’énergie
Comment l’expliquer ? Par une augmentation des prix de l’énergie beaucoup moins rapide en mars.
Dans le détail, ils ont augmenté d’un peu moins de 5%, quand la hausse avoisinait 30% entre mars 2021 et mars 2022, juste après le déclenchement de la guerre en Ukraine à la fin février 2022. Au mois de février 2023, les prix de l’énergie avaient encore grimpé de 14,1%.
Mais l’alimentaire tire l’inflation vers le haut
Et les autres prix ? Ceux de l’alimentation poursuivent leur hausse en mars (15,8% sur un an) contre 14,8% en février). Ceux du tabac augmentent de 7,8% sur un an, après une baisse de 0,2% en février.
Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,8 % en mars, après +1% en février.
Une hausse des prix “sur un plateau” haut
Toutes premières estimations qu’elles demeurent, elles concordent cependant avec les projections de l’Insee communiquées au mois de février. L’Insee estimait ainsi que la hausse des prix à la consommation se maintiendrait sur “un plateau” élevé jusqu’au mois de février avant d’entamer petit à petit une baisse dès mars, pour s’établir à 5% en juin prochain.
Mais Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee, précisait alors :
Cela ne veut pas dire que le niveau des prix baisserait, cela veut dire que globalement, l’indice des prix évoluerait moins vite qu’il y a un an.