Navya lève 30 millions d’euros et séduit les investisseurs internationaux
La société française Navya qui développe les navettes électriques autonomes Arma vient de lever 30 millions d'euros auprès d'investisseurs convaincus.
Les véhicules électriques poursuivent leur chemin alors que la société française Navya a réussi à séduire plusieurs investisseurs internationaux pour soulever des fonds à hauteur de 30 millions d’euros. L’entreprise qui produit les navettes électriques autonomes Arma, dont une circule depuis un mois dans le quartier Confluence de Lyon, a annoncé dans un communiqué la décision unanime d’augmentation de capital.
De nouveaux investisseurs pour booster Navya
La société va donc bénéficier du soutien de ses nouveaux partenaires, l’opérateur de transports Keolis pour les appels d’offre et son expertise dans la gestion du transport urbain, l’équipementier automobile Valeo spécialiste des technologies de véhicules autonomes qui va proposer ses capteurs et réduire les coûts et la société qatarie Group8 pour développer l’offre à l’international avec notamment une ligne d’assemblage dans le Golfe.
Ils rejoignent au capital l’investisseur historique de la société fondée en 2014, Robolution Capital qui conservera la majorité des parts, ainsi que Capdecisif Management et Gravitation qui sont présents depuis 2015. Le fondateur et président du directoire de Navya, Christophe Sapet déclare : « Cette augmentation est destinée prioritairement au développement international de l’entreprise et à la poursuite des investissements en R&D afin de conserver notre avance dans le domaine du véhicule autonome. Elle permet de donner à Navya la structure d’une expansion pérenne ».
Un déplacement autonome qui séduit
L’arrivée de ces nouveaux investisseurs permettra d’« atteindre plus rapidement des volumes critiques réduira les investissements des villes et des sociétés qui désirent s’équiper en mobilité intelligente et autonome et par conséquent, accélérera la croissance de notre entreprise » selon lui.
Navya cherche à developper une nouvelle offre de transport dite « du dernier kilomètre » pour répondre à des besoins de transport court et meilleurs pour l’environnement, aussi bien sur des terrains privés comme des aéroports, des complexes hôteliers, des entreprises ou encore des parcs d’attraction que sur des terrains publics en zones urbaine comme à Lyon.