Rachat de crédit : la DGCCRF met en garde contre l’existence de sites malhonnêtes
Le rachat de crédit est option fort séduisante pour ceux qui ont des difficultés à rembourser leurs dettes. Plusieurs sites internet proposent leurs services dans ce type d’opération.
La DGCCRF met en doute aujourd’hui leur crédibilité à travers les résultats d’une enquête dans le cadre de la répression de fraudes. Le rachat de crédit permet de rassembler en un seul contrat d’emprunt plusieurs prêts, crédit immobilier et/ou de crédit de consommation. Cela permet non seulement de bénéficier d’un taux révisé à la baisse, mais également de profiter d’un délai de remboursement rallongé.
Une moitié douteuse
La DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a réalisé une enquête sur les pratiques de quelque 249 prestataires opérant dans le secteur du rachat de crédit. Cette enquête menée à travers le CSCE (Centre de surveillance du commerce électronique) a sorti un résultat édifiant : presque une société sur deux (49.8%) ne respecte pas les lois en vigueur. Cela leur a valu 120 avertissements émis, 1 injonction appliquée et 3 procès-verbaux établis.
Un manque d’informations
Dans la majorité des cas, l’enquête précise que les anomalies résultent d’une méconnaissance des textes qui régissent la pratique. L’acte de tromperie n’est donc pas réellement volontaire. Les avertissements ont alors surtout pour but d’inciter les sociétés concernées à combler ces « carences en matière d’information réglementaire » à travers des actions correctives adéquates. Néanmoins, quelques sites se livrent à des actes intentionnels répréhensibles en se cachant, par exemple, derrière l’identité d’une association de bienfaisance. Elles en profitent ensuite pour soutirer les données confidentielles du client.