Rachat de crédit : Plus de 20% des offres sont en infraction selon la DGCCRF
Pour tenter de réduire les mensualités, certains ont recours au rachat de crédit. Cette méthode s’avère être intéressante, mais un rapport de la DGCCRF a relevé des infractions dans plus de 20% des cas.
La DGCCRF a enquêté sur le rachat de crédit proposé par 182 sociétés
182 établissements ont été scrutés dans le moindre détail, car le rachat de crédit rencontre un succès sans précédent. Les consommateurs submergés par les mensualités (auto, consommation, maison…) décident de regrouper toutes les mensualités pour gagner en pouvoir d’achat. De plus, actuellement, les taux sont très bas, cela incite donc les clients à opter pour cette solution. La DGCCRF met tout de même en garde l’ensemble de ce réseau, car 20.3% des offres consultées marquent une infraction, cela est expliqué par des méthodes de communications qui sont décrites comme agressives par l’UFC Que Choisir.
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En un an, le taux d’infractions a été divisé par deux
Avant de signer un contrat, il est conseillé de regarder le montant exact du crédit, des mensualités et du coût engendré en accordant une attention particulière au Taux Effectif Global. La DGCCRF critique ce marché, mais il y a tout de même quelques points positifs par rapport à 2014. A l’époque, une première enquête avait été réalisée, elle reprenait le même objectif et se focalisait sur les enseignes spécialisées dans le rachat de crédit. Sur 250 établissements étudiés, près de 50% étaient en infraction. En seulement, quelques mois, le taux a donc pratiquement été divisé par deux, ce qui reste prometteur pour l’avenir.
9 dossiers en matière de rachats de crédit a fait l’objet d’un PV
Lorsqu’un consommateur opte pour un rachat de crédit, il doit accorder une mention particulière à tous les détails. Les établissements n’ont pas la possibilité d’afficher des mentions publicitaires comme « regagnez du pouvoir d’achat » en optant pour telle ou telle solution. Si dans certains cas de figure, les manquements ne sont pas significatifs, ce n’est pas vrai pour tous les dossiers. La DGCCRF a mentionné neuf enquêtes qui ont donné lieu à des PV ou des injonctions. Ces situations sont négatives, car le mensonge est établi et il est susceptible d’induire en erreur le consommateur. Par conséquent, il est impératif d’être vigilant lorsque des établissements font miroiter des promesses. Ce secteur est généralement privilégié par des foyers aux revenus modestes, ils sont dans une situation financière particulièrement délicate. Certains experts en rachat de crédit pourraient donc en profiter et causer des dommages encore plus importants.