Ralentissement significatif dans la réduction des inégalités salariales entre hommes et femmes

Découvrez pourquoi le rythme de réduction des inégalités salariales entre femmes et hommes a considérablement ralenti : une réalité alarmante qui mérite votre attention !

Un ralentissement notable dans la réduction des inégalités

Le rythme de réduction des inégalités entre les femmes et les hommes a ralenti de manière significative ces dernières années, selon une note du Conseil d’analyse économique (CAE). Ces avancées ont été principalement réalisées entre 1990 et 2010, avec une baisse de seulement 5 points entre 2010 et 2020.

Les mécanismes de l’inégalité

L’écart des revenus du travail entre les femmes et les hommes dépasse légèrement les 30%, un taux plus élevé que celui de l’Insee (24,4% pour 2020), en raison d’une méthodologie différente. Ces inégalités sont dues à une moindre participation des femmes au marché du travail, un temps de travail inférieur et des différences salariales persistantes, même à temps de travail égal.

L’impact de la maternité

L’impact de la maternité est un facteur déterminant dans la persistance de ces inégalités. « A l’arrivée du premier enfant, les revenus du travail des mères chutent brutalement », puis se stabilisent à un niveau beaucoup plus bas avec une très faible croissance, indique l’étude. Les femmes voient leurs revenus du travail diminuer de près de 38% dans les dix années qui suivent la naissance de leur premier enfant. Ces observations mettent en évidence l’importance des choix de carrière et de la flexibilité du travail pour les femmes.

La France dans la moyenne de l’OCDE

La France se situe dans la moyenne de l’OCDE, avec une pénalité pour les femmes beaucoup plus forte que dans les pays scandinaves (entre 15 et 20%), mais moins sévère que dans les pays germanophones, où elle avoisine les 60% comme en Allemagne. Pour améliorer cette situation, les auteurs recommandent plusieurs politiques, dont une réforme ambitieuse du congé paternité.