RSA et allocations : Anticipez l’augmentation probable de la CAF en avril 2025 !
Découvrez comment le RSA et les allocations pourraient augmenter en avril 2025 : la CAF dévoile les chiffres probables de cette hausse attendue.
Tl;dr
- Revalorisation des aides sociales moins élevée en 2025.
- Hausse prévue de 1,9% en fonction de l’inflation.
- Gain mensuel de 12 euros pour un bénéficiaire du RSA.
Une revalorisation des aides sociales en demi-teinte
Les aides sociales françaises, notamment le RSA, la prime d’activité, les allocations familiales et l’AAH, sont habituellement revalorisées chaque année au 1er avril. Cette augmentation se base sur l’évolution de la valeur moyenne des indices de prix mensuels (hors tabac) sur les douze mois précédant ladite revalorisation. Cependant, pour 2025, la hausse devrait être moindre en raison d’une inflation moins importante.
Une augmentation de 1,9% prévue
Le rapport à la Commission des comptes de la Sécurité sociale a récemment révélé que, sous réserve des nouvelles mesures du PLFSS 2025, la revalorisation des aides sociales serait de 1,9% en 2025. Cette augmentation est basée sur l’inflation hors tabac moyenne constatée en janvier sur les 12 derniers mois.
Ainsi, si le calcul habituel est retenu et si aucune autre mesure ne vient modifier la donne, ces aides devraient augmenter de 1,9% à partir d’avril 2025. Pour une personne bénéficiant du montant forfaitaire maximum de 635 euros pour le RSA, cela représenterait un gain de 12 euros par mois.
Une hausse inférieure à celle de l’année précédente
Il est à noter que cette augmentation est inférieure à celle de l’année précédente, où les aides avaient été revalorisées de 4,6%, permettant aux bénéficiaires du RSA de toucher 28 euros supplémentaires chaque mois.
L’avis de la rédaction
Si toute augmentation des aides sociales est une bonne nouvelle pour les bénéficiaires, cette hausse prévue de 1,9% pour 2025 semble dérisoire face aux défis économiques actuels. Les bénéficiaires du RSA n’auront qu’un gain mensuel de 12 euros, une somme qui, malheureusement, ne permettra pas de combler l’écart grandissant entre les revenus et le coût de la vie.