Veolia et Suez trouvent un terrain d’entente en vue d’un rapprochement

Logo de VeoliaVeolia
Les entreprises Veolia et Suez viennent enfin de conclure un accord de principe en vue d’un rapprochement.
En aout dernier, Engie, actionnaire principal de Suez détenant 32% de son capital, annonçait son intention de vendre ses parts de la société. Veolia, rival incontesté de Suez, a ainsi rapidement dévoilé être intéressé pour absorber entièrement la société par OPA. Après des mois de bataille financière, judiciaire et médiatique, les deux entreprises viennent finalement parvenir à un accord de rapprochement.
Un accord de principe en vue du rapprochement entre Suez et Veolia
Lundi 12 avril 2021, Suez et Veolia viennent enfin de conclure un accord de principe sur un rapprochement. « Cet accord préserve la concurrence au service des clients entre deux grandes entreprises industrielles nationales. […] Il garantit leur bon développement sur les marchés nationaux et internationaux. Il préserve l’emploi », souligne ainsi Bruno Le Maire. Le nouvel accord prévoit le rachat de Suez par Veolia pour un montant de 20,50 euros par action. Ce montant est ainsi plus élevé que la première offre de Veolia qui s’élevait à 18 euros le titre. Avec ce prix final, Suez est valorisé à hauteur de 13 milliards d’euros.
Dans un communiqué publié par Veolia, l’entreprise explique que l’accord permettra de constituer un « nouveau Suez composé d’actifs formant un ensemble cohérent et pérenne sur le plan industriel et social, et doté d’un réel potentiel de croissance, avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 7 milliards d’€ ». Nous apprenons par la suite que ce rapprochement a pour but de permettre à la société de devenir le « champion mondial de la transformation écologique ».
Antoine Frérot, PDG de Veolia, déclare dans ce communiqué « Cet accord est bénéfique pour tout le monde : il garantit la pérennité de Suez en France de manière à préserver la concurrence et il garantit l’emploi. Toutes les parties prenantes des deux groupes sortent donc gagnantes. Le temps de l’affrontement est terminé, le temps du rapprochement commence ». Du côté du patron de Suez, Bertrand Camus, ce dernier estime que l’accord « donne toutes ses chances à l’obtention d’une solution globale qui offrirait les garanties sociales indispensables pour l’ensemble des salariés et des perspectives ».