Confinement : le gouvernement revoit ses prévisions de croissance, mais aussi de déficit et de dette publics
Bruno Le Maire a précisé les nouvelles précisions du gouvernement en termes de croissance, de déficit et de dette publics.
Avec l’arrivée de nouvelles restrictions sanitaires, le gouvernement français s’est vu obligé de revoir les prévisions économiques faites précédemment. Une réévaluation obligatoire étant donné que l’économie est encore une fois à l’arrêt à cause du troisième confinement.
Croissance, déficit et dette publics : les nouvelles prévisions du gouvernement
Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, Bruno Lemaire a annoncé que le gouvernement espérait désormais une croissance de 5 % en 2021 au lieu des 6 % annoncés précédemment. Le ministre de l’Economie soulignait ainsi : « Fermer les établissements scolaires et 150.000 commerces est indispensable pour freiner la circulation du virus. Mais ces mesures auront un impact sur l’économie française ». Le rythme de croissance de 5% reste cependant « une ambition très élevée », étant donné que le PIB français s’est déjà contracté de 8,2% en 2020.
Cependant, cela pourrait avoir « un impact sur le déficit et sur la dette », a précisé le ministre lors d’une émission télévisée LCI/RTL/Le Figaro dimanche. Bruno Le Maire a par la suite dévoilé les autres prévisions du gouvernement « Nous évaluons le déficit public pour 2021 à 9 %, au lieu des 8,5 % qui avaient été inscrits dans le projet de loi de finance initial et nous estimons que la dette publique passera de 115 % à 118 % en 2021 ». Il faut tout de même rappeler que la facture des aides publiques aux entreprises a radicalement grimpé avec l’arrivée du confinement. Le ministère de l’Economie avait notamment annoncé que cette mesure allait couter 11 milliards d’euros au gouvernement durant les quatre prochaines semaines.
Bruno Le Maire a par la suite affirmé : « Les capacités économiques du pays sont protégées. C’est ce qui nous permettra de rebondir très fort », en citant par exemple le rebord de 18,7 % au troisième trimestre 2020. Avant de voir arriver un nouveau rebond de l’activité économique sur le territoire, le ministre annonce « Nous avons un rendez-vous à la mi-mai. Nous ferons le point sur la situation sanitaire et le développement de la vaccination. Si les conditions sont remplies, nous verrons quels types d’activités pourront reprendre ».