Epargne : une nouvelle collecte record pour le livret A en mars

La COVID-19 va coûter plus de 400 milliards d’euros en trois ans pour l’état français.Pixabay
Face à la crise sanitaire, les Français continuent de massivement épargner leur argent.
Mois après mois, la tendance d’épargne continue sur le territoire français. En effet, les ménages ont épargné pas moins de 2,8 milliards d’euros durant le mois de mars 2021. Bien évidemment, l’incertitude liée à la pandémie de la Covid-19 est la cause de cette épargne prononcée.
Une épargne sur le livre A toujours aussi forte
La Caisse des dépôts vient d’estimer que les Français avaient placé 2,8 milliards d’euros supplémentaires sur la solution d’épargne du livret A en mars 2021. A la même période l’année dernière, ce chiffre atteignait les 2,71 milliards d’euros. De ce fait, le mois précédent établit un nouveau record de dépôt pour un mois de mars. Du côté du livret d’épargne durable et solidaire (LDDS), la collecte nette s’élève à 870 millions d’euros durant le mois de mars 2021, contre 1,12 milliard d’euros en mars 2020.
Nous apprenons par la suite qu’au total, le premier trimestre a comptabilisé 14,63 milliards d’euros placés sur ces deux produits sur le territoire français. A titre de comparaison, la même période en 2020 s’élevait à 9,9 milliards d’euros épargnés. La Caisse des dépôts précise par la suite que « l’encours total sur les deux produits atteint 462,9 milliards d’euros à fin mars 2021 », soit une hausse d’environ 10 % sur un an.
En comparant le mois de mars de l’année 2021 et 2020, il a aussi été constaté que les Français ont plus épargnés sur le Livret A durant cette année, que sur le LDDS. De forts dépôts auraient cependant été signalés le mois précédent. En effet, 2,86 milliards d’euros ont été déposés en février 2021, soit encore un record pour ce mois.
Comme dit précédemment, la cause de cette épargne record est liée à la pandémie de la Covid-19. En effet, les confinements, la fermeture de certains commerces (bars, restaurants, cinémas, discothèques, etc.), les incertitudes sur l’avenir ou encore l’impossibilité de partir en voyage ont ainsi restreint les Français à épargner.