France : l’activité économique en juillet 2021 est à 1,5 % de son niveau d’avant-crise
Bonne nouvelle, l’activité économique continue de se rapprocher de son niveau d’avant-crise.
L’économie française a subi de plein fouet la crise sanitaire depuis maintenant plus d’un an. Depuis le printemps et l’été 2021, la situation commence cependant à s’améliorer pour le pays. La Banque de France vient, en effet, de signaler qu’en juillet 2021, le niveau d’activité de l’Hexagone se situait à 1,5 % de son niveau d’avant-crise. Une preuve que les entreprises commencent à s’adapter à la situation grâce aux multiples mesures de déconfinement. Cependant, des difficultés d’approvisionnement et de recrutement se ressentent sur le territoire.
L’économie se rapproche de son niveau d’avant-crise
Nous pourrons bientôt affirmer un retour à la normale de l’activité économique en France. C’est en tout cas ce qu’encourage le récent redressement de l’économie durant le mois de juillet 2021. Tout d’abord, nous apprenons que grâce au rebond de l’hôtellerie-restauration, le produit intérieur brut (PIB) a atteint entre 98,5% et 99% de son niveau d’avant-crise (contre 98 % en juin 2021) d’après la Banque de France.
Grâce aux vacances durant le mois de juillet, le pays a remarqué un retour massif des Français dans les hôtels ainsi que les restaurants. De ce fait, nous apprenons que durant ce mois estival, l’activité de la restauration « se situe désormais à 79% du niveau jugé normal, contre 69% » en juin 2021. Du côté de l’hébergement, l’activité grimpe à 72 % de son niveau avant-crise, contre 54 % en juin, d’après l’enquête réalisée par la Banque de France auprès de 8 500 entreprises entre le 22 juillet et le 4 août.
Par la suite, la banque centrale française souligne que l’activité est « globalement stable dans de nombreux secteurs de l’industrie, du bâtiment et des services marchands ». Malheureusement, des difficultés d’approvisionnement sont constatées. 49 % des entreprises dans l’industrie, 60 % dans le bâtiment, et 83 % dans l’automobile sont concernées par ces problématiques d’approvisionnement. Les difficultés d’embauche sont aussi omniprésentes et sont passées de 44% à 48% entre juin et juillet.