Gouvernement envisage une taxe sur les rachats d’actions dès 2024
Découvrez pourquoi le gouvernement envisage d'imposer une taxe sur les rachats d'actions à partir de 2024 : un nouveau bouleversement fiscal à ne pas manquer !
Tl;dr
- Nouvelle taxe sur les rachats d’actions planifiée.
- La taxe pourrait rapporter « plusieurs centaines de millions » d’euros.
- La mesure fiscale sera rétroactive sur 2024.
- Les conclusions d’un groupe de travail sont attendues fin juin.
Un projet de taxe sur les rachats d’actions
Dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF) à venir, le gouvernement envisage l’instauration d’une taxe sur les rachats d’actions effectués par les entreprises. Cette décision fait suite à l’augmentation constatée du déficit public en 2023, incitant ainsi le gouvernement à chercher de nouvelles sources de revenus.
Un dispositif fiscal rétroactif
Selon Le Figaro, cette mesure fiscale devrait figurer dans le prochain PLF pour 2025, et serait rétroactive. Ainsi, les rachats d’actions effectués en 2024 seront soumis à taxation en 2025. Le taux de cette taxe reste à définir, mais une source anonyme citée par le quotidien indique que le ministère de l’Économie table sur « plusieurs centaines de millions » d’euros de recettes.
Les rachats d’actions, une pratique controversée
Les rachats d’actions sont une pratique courante pour les entreprises qui souhaitent rémunérer leurs actionnaires. En effet, une fois les actions rachetées, l’entreprise les détruit souvent, ce qui augmente mécaniquement la valeur boursière des actions restantes. Toutefois, cette pratique est critiquée, certains estimant que cet argent devrait plutôt être réinvesti dans l’entreprise ou bénéficier aux salariés.
Un groupe de travail dédié
Le Premier ministre Gabriel Attal a confié à quatre députés de la majorité, dont la députée Renaissance Nadia Hai, la tâche d’étudier de nouvelles pistes de taxation des rentes. Les conclusions du groupe de travail sont attendues pour fin juin.
L’avis de la rédaction
La décision du gouvernement d’imposer une taxe sur les rachats d’actions est un pas audacieux pour augmenter les recettes de l’État. Cependant, il sera crucial de surveiller la réaction des entreprises et des marchés financiers à cette mesure. Affaire à suivre.