Investissement locatif : avantages, inconvénients de la location courte durée
Si investissez en vue d'un tel type de location, par rapport à la longue durée, autant tout savoir avant de se lancer.
Vous envisagez d’investir dans un bien immobilier pour le proposer à la location ? Très bien, mais vous n’avez pas encore choisi la durée de cette location, à savoir saisonnière ou de longue durée.
Tous deux présentent des avantages et inconvénients, et nous allons nous pencher dans cet article sur ceux relatifs à la location de courte durée.
Une rentabilité attractive mais…
Certes, une location de courte durée peut donner l’espoir d’une rentabilité accrue, car le montant du loyer demandé peut être supérieur à la semaine.
Seulement, vous courez le risque d’une vacance locative plus importante. Autrement dit, un bien vide plus souvent qu’avec un bail à durée indéterminée.
Avantages de la location de courte durée
Nous l’avons vu, l’avantage le plus important de ce type de location se base sur le loyer plus important qu’il est possible de demander.
Au-delà du simple point de vue pécuniaire, vous pourrez profiter de ce bien immobilier à titre personnel, en tant que résidence secondaire une partie de l’année.
Les inconvénients de ce type de location
Voici les points plus négatifs :
- vous êtes contraint de louer un bien meublé,
- les revenus locatifs sont soumis à l’impôt sur le revenu,
- en plus de la taxe foncière et d’habitation, la taxe sur les ordures ménagères est à votre charge,
- un entretien fréquent pour maintenir son attractivité.
La fiscalité de la location de courte durée
Les revenus relatifs à la location saisonnière sont soumis au même régime que la location de tout logement meublé. Ce sont les revenus annuels qui feront varier le taux d’imposition :
- avec des recettes annuelles inférieures à 72 600 euros HT, il est possible choisir entre le régime réel ou le régime dit micro-BIC. Ce dernier et plus simple et permet de bénéficier d’un abattement automatique de 50 % sur les revenus locatifs;
- quand les recettes annuelles sont égales ou supérieures à 72 600 euros HT, le régime réel est la norme, et l’intégralité des charges selon les dépenses réellement engagées peuvent être déduite.