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La Banque de France appuie des initiatives ciblant les foyers les plus aisés

Actualité > France > Banque > Finances
Par Morgan publié le 17 septembre 2025 à 9h00.
Porte de coffre vide entrebâillée

Image d'illustration. Coffre-fort de banque. ADN

La Banque de France exprime son appui à des dispositifs ciblant la population la plus aisée, rejoignant ainsi le débat sur l’équité fiscale et la redistribution. L’institution marque sa position alors que les discussions sur la justice sociale s’intensifient.

Tl;dr

  • Renforcer la lutte contre l’optimisation fiscale des hauts patrimoines.
  • Réduire le déficit à 3 % du PIB d’ici à 2029.
  • Croissance revue à la hausse, contexte politique incertain.

Des mesures fiscales ciblées pour rétablir l’équilibre budgétaire

Trois jours seulement après la dégradation de la note de la dette française par Fitch, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a lancé un appel clair : il est devenu impératif d’adopter des mesures « anti-optimisation fiscale sur les hauts patrimoines » dès le prochain budget. Selon lui, il s’agit d’une étape incontournable pour restaurer un sentiment de justice dans les efforts demandés à l’ensemble de la population.

Lors d’un entretien accordé au Parisien, le gouverneur s’est montré sans détour. Pour répondre à un déficit public « aggravé » par la crise politique actuelle, il faudra ramener celui-ci sous la barre des 3 % du PIB en 2029. Mais attention, a-t-il martelé, tout ne peut pas reposer sur les épaules des mêmes acteurs. Il estime que « l’effort doit être partagé entre État, collectivités locales et Sécurité sociale », avec environ trois quarts de l’ajustement provenant d’une meilleure maîtrise des dépenses publiques.

L’impôt indolore n’existe pas : une fiscalité sélective envisagée

Pour autant, impossible selon lui d’éviter totalement un recours à certaines mesures fiscales. Celles-ci devraient cependant rester ciblées et limitées – au maximum un quart de l’effort total. Interrogé sur la fameuse taxe « Zucman », défendue par certains élus socialistes auprès du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, il rappelle que « la vérité, c’est qu’il n’y a jamais d’impôt indolore, ni d’impôt magique qui rapporterait énormément en France alors qu’il ne s’applique pas chez nos concurrents ».

Les recommandations du gouverneur s’appuient sur deux piliers : préserver les classes moyennes et protéger les PME. Les hausses éventuelles doivent s’arrêter lorsque le déficit sera repassé sous le seuil critique. Il cite comme exemple « des mesures anti-optimisation fiscale sur les hauts patrimoines seraient justifiées », arguant que seule cette voie garantirait une répartition équitable des sacrifices.

Croissance révisée et défis macroéconomiques persistants

Dans ce contexte mouvementé, quelques signaux positifs émergent tout de même. La BDF a revu légèrement à la hausse sa prévision de croissance pour 2025 : +0,7 % contre +0,6 % précédemment. Un frémissement attribué principalement aux variations de stocks durant le premier semestre, auquel pourrait succéder un rebond plus net des exportations au troisième trimestre.

Cependant, les années suivantes s’annoncent moins dynamiques que prévu initialement. Les perspectives pour 2026 et 2027 sont revues à respectivement 0,9 % et 1,1 %. Plusieurs facteurs pèsent dans la balance : environnement international moins porteur, prix du pétrole en hausse et renforcement de l’euro compliquent davantage la tâche des entreprises françaises déjà confrontées à une instabilité politique intérieure.

Pour résumer les prochains mois :

  • Réduction progressive du déficit public attendue (5,4 % en 2025)
  • Négociations autour du budget susceptibles d’infléchir l’effort budgétaire visé (44 milliards d’euros)

Une trajectoire sous surveillance étroite

Face aux multiples incertitudes – tant économiques que politiques –, nul ne peut affirmer avec certitude que l’objectif ambitieux affiché par le précédent gouvernement (ramener le déficit à 4,6 %) sera atteint sans ajustements supplémentaires ou croissance additionnelle. Dans cet environnement complexe, chaque annonce budgétaire est scrutée par les marchés comme par les citoyens.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Des mesures fiscales ciblées pour rétablir l’équilibre budgétaire
  • L’impôt indolore n’existe pas : une fiscalité sélective envisagée
  • Croissance révisée et défis macroéconomiques persistants
  • Une trajectoire sous surveillance étroite
En savoir plus
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