Le groupe Bolloré répond à Anne Hidalgo après ses propos sur Autolib’
Alors que pour Anne Hidalgo le modèle Autolib' est sérieusement questionné, le groupe Bolloré n'a pas tardé à réagir suite aux propos de la maire de Paris.
Il y a de l’eau dans le gaz entre Anne Hidalgo et Autolib‘ dirigé par le groupe Bolloré. Lors d’un entretien donné aux Echos, la maire de Paris Anne Hidalgo a expliqué discuter avec d’autres constructeurs d’alternatives rentables capables de remplacer rapidement le service de Bolloré qui demande une somme jugée « extravagante » (le groupe Bolloré demande 46 millions d’euros par an jusqu’en 2023 pour Autolib -NDLR)…
Des propos reçus avec stupéfaction
Dans un communiqué, le groupe Bolloré explique avoir reçu les propos d’Anne Hidalgo avec stupéfaction ‘Nous avons cessé d’alerter le syndicat (mixte d’Autolib _NDLR) de la dérive financière du service sans qu’aucune mesure ne soit prise et regrettons cette polémique. Lors de la signature du contrat en 2011 avec Bertrand Delanoë, il est clairement précisé que le groupe Bolloré, qui devait déjà financer les investissements, ne pouvait prendre à sa charge plus de 60 millions d’euros de pertes de ce service de transport public‘.
Un service en perte de vitesse : Depuis fin 2016, le service d’autopartage dans parisien a subi une baisse de plus de 5% de ses abonnés (étude du bureau de recherches 6-t).
Notez que la dette d’exploitation du service Autolib’ s’élèverait à 293,6 millions d’euros jusqu’à la fin du contrat, en 2023.