Le nouveau gouvernement envisage 3 stratégies pour augmenter les impôts : Flat tax, gel du barème et plus
Découvrez les trois stratégies de hausse d'impôts du nouveau gouvernement : augmentation de la flat tax, gel du barème et plus encore. Quels seront leurs impacts sur vos finances ?
Tl;dr
- Des hausses d’impôts sont évoquées pour réduire le déficit français.
- Les augmentations ne concerneront pas les classes moyennes et modestes.
- Les options incluent le gel de l’impôt sur le revenu et l’augmentation de la flat tax.
- Une taxe sur l’électricité et des charges supplémentaires pour les entreprises sont également envisagées.
Des mesures fiscales pour résorber le déficit
Avec un déficit qui pourrait atteindre près de 6% en France, plusieurs solutions sont envisagées pour y remédier. L’option d’une hausse des impôts est sur la table, mais pas n’importe laquelle. « Je ne vais pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français qui payent déjà le plus d’impôts de tous les partenaires européens », a déclaré Michel Barnier, Premier ministre français.
Les classes moyennes et modestes épargnées
Les classes moyennes et modestes ne seront pas touchées par ces augmentations. Barnier s’est engagé à ce que les hausses d’impôts ne concernent pas « l’ensemble des Français », y compris « les plus modestes, les classes moyennes, ceux qui travaillent ».
Quelles options sont envisagées ?
Parmi les mesures envisagées, on trouve le gel des tranches de l’impôt sur le revenu, qui pourrait rapporter 4 milliards d’euros à l’Etat en 2025. L’augmentation de la flat tax est également une option, qui pourrait rapporter 1,5 milliard d’euros à l’Etat. L’augmentation de la taxe sur l’électricité est également envisagée, cette mesure pourrait rapporter 3 à 4 milliards d’euros à l’Etat.
Des mesures pour les entreprises
Les entreprises ne sont pas en reste. Des mesures comme une surtaxe exceptionnelle de l’impôt sur les sociétés sont envisagées. Depuis 2017, le taux de cet impôt est passé de 33% à 25%.
L’avis de la rédaction
Ces mesures, bien que nécessaires pour combler le déficit, pourraient avoir des répercussions économiques à long terme. Les entreprises, déjà sous pression, pourraient voir leur compétitivité réduite. Il est donc crucial d’adopter une approche équilibrée, qui tienne compte des besoins de tous les acteurs de l’économie.