Prêt immobilier : quels sont les motifs de refus ?
Vous estimiez que votre dossier était suffisamment solide, mais la banque a opposé un refus. Pourquoi, et surtout que pouvez-vous faire ?
Il vous a fait craquer, ce charmant petit appartement, parfaitement situé. Une coup de foudre qui a conduit au montage d’un dossier de demande de prêt immobilier, mais l’organisme auprès duquel vous l’avez déposé a dit non. Pourquoi ?
Les raisons les plus fréquentes du refus
Voici ce qui motive les établissements bancaires à dire NON à un projet de crédit immobilier :
- une mauvaise gestion du budget : les banquiers vont tiquer en apercevant des découverts fréquents, des dépenses pouvant s’apparenter à des achats compulsifs, ou tout simplement un récent interdit bancaire;
- un taux d’endettement problématique : on considère qu’acheter un bien immobilier alors que le taux d’endettement est supérieur de 33% aux revenus nets mensuels devient problématique ;
- des crédits non soldés : là encore la banque peut estimer que des crédits en cours, surtout s’ils sont liés à de la consommation pure, peuvent constituer un risque de surendettement ;
Le cas particulier du refus de l’assurance emprunteur
Arrêtons-nous un instant sur le refus lié à l’assurance emprunteur. Rappelons qu’elle permet d’être assuré en cas de décès, d’invalidité totale ou partielle et/ou de perte d’emploi. Ainsi, c’est l’assureur qui rembourse les échéances du prêt, intégralement ou en partie.
Selon les conclusions du questionnaire de santé, si des risques considérés comme excessifs par l’assureur apparaissent, là encore une réponse négative pourra être donnée. A noter que depuis 2015, et afin de prévenir un refus abusif, il n’est plus demandé aux emprunteurs de mentionner un cancer 15 ans après la fin du protocole thérapeutique, En ce qui concerne certains cancers, en particulier ceux survenus durant l’enfance, cette durée est même moindre.
Que devient la vente en cas de refus ?
Si vous souhaitez en rester là, sachez que vous pouvez mettre en oeuvre la clause suspensive du contrat de réservation pour annulation de la vente. Vous ne paierez pas de pénalité, à condition de joindre à votre courrier recommandé le certificat de refus que vous a adressé la banque.
Que faire après un refus de crédit immobilier ?
Et si vous ne voulez pas baisser les bras ? Voici les alternatives :
- déposer votre dossier dans un autre établissement, lequel aura peut-être des critères qui colleront mieux à votre situation ;
- avoir recours à un courtier en immobilier qui va travailler à votre place et solliciter son réseau de contacts bancaires ;
- demander un nouvel examen de la demande : si vous estimez qu’un réexamen vous sera cette fois favorable, il vous faut pour cela adresser votre demande par courrier recommandé avec accusé de réception.
La convention AERAS
Si le refus est motivé pour raisons de santé, vous pouvez demander à la banque l’application de la convention AERAS (acronyme signifiant s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé). Cette convention, signée en 2006 par les fédérations professionnelles de la banque et de l’assurance, les associations représentant les malades et les consommateurs ainsi que l’État, a pour objectif de faciliter l’accès à l’emprunt des personnes présentant un risque aggravé de santé.
Comparé à contrat d’assurance crédit traditionnel, ce document avec risque aggravé de santé peut intégrer des garanties plus limitées, et se révéler plus onéreux.
La meilleure assurance prêt immobilier possible avec un comparateur
Avant tout, sachez qu’une assurance prêt immobilier n’est pas obligatoire légalement, mais dans les faits, les banques ne vous prêteront pas d’argent si vous n’avez pas d’assurance. Cependant, un établissement bancaire ne peut pas vous contraindre à choisir l’assurance chez elle, et c’est pour cela qu’il est recommandé de comparer les assurances de prêt immobilier. En utilisant un comparateur comme assurland.com, vous vous assurez que des dizaines d’offres d’assureurs seront analysées, et ainsi, vous n’aurez plus qu’à sélectionner la plus avantageuse pour vous. Que ce soit au niveau des garanties ou du prix.
Utiliser un comparateur est gratuit et ne vous engage nullement. Vous aurez seulement à répondre à un questionnaire en ligne sur votre situation, sur votre prêt, et sur vos besoins. Cela permettra au comparateur d’analyser les offres vous correspondant le plus, et de vous les proposer au meilleur prix possible. Vous aurez cependant besoin de quelques éléments pour lancer la simulation, comme la date de mise à disposition des fonds par la banque, du montant total de votre prêt immobilier, c’est-à-dire sa durée et son taux d’intérêt. Il ne vous restera plus qu’à choisir ensuite la meilleure offre possible.