Qu’il y a t-il à savoir sur le management situationnel ?

Créer une entreprise et recueillir les financements nécessaires est certes une étape difficile, cependant assurer sa bonne gestion et veiller à ce qu’elle survive l’est encore plus.

Et qui dit entreprise dit management, l‘une des clés de la réussite pour garantir la notoriété et augmenter le rendement de la société..

Définition du management situationnel

Une théorie mise en place par les deux experts Paul Hersey et Kenneth Blanchard il y a plus d’une quarantaine d’années de celà, ayant pour but de donner un autre sens au management. Selon les travaux accomplis dans ce cadre, on déduira qu’il n’est tout simplement pas de “bon” style de management ou de manager. D’après leurs conclusions, le plus important et le plus juste serait de posséder une qualité bien précise qui est la capacité d’adaptation. En d’autres termes, un manager doit être apte à s’accommoder et s’adapter à chaque situation afin de développer l’autonomie des collaborateurs dans n’importe quel contexte. Le but c’est de se montrer efficace en adoptant un degré d’autonomie assez élevé pour maîtriser la situation qui est une sorte de superposition entre le niveau de motivation et ses propres compétences.

Les quatre styles du Management situationnel

Diriger, persuader, participer et déléguer, ce sont les quatre styles de leadership développés par ces deux penseurs dans le cadre du management situationnelle. Des styles que le manager devra savoir appliquer sur ses collaborateurs une fois après avoir cerné leur degré de motivation. Toutefois, il est nécessaire de préciser qu’aucun style n’est meilleur qu’un autre, car il est là question de savoir lequel adopter en fonction de la situation des collaborateurs. Pour savoir de quoi il s’agit, voici un petit aperçu:

• Le leadership directif : la priorité ici concerne l’organisation, le contrôle et la planification
• Le leadership persuasif : dont le but est d’organiser et de diriger une équipe tout en prenant l’initiative de bien expliquer l’objectif
• Le leadership participatif : il s’agit de diriger l’équipe tout en étant à pied égal avec tout le monde question travail
• Le leadership délégatif : ceci est possible grâce à la délégation de toutes sortes de responsabilités à l’équipe mais en étant tout de même présente pour des sollicitations.

Entre développement organisationnel et relationnel, le manager doit savoir quel style et quel mode de leadership adopter selon le niveau de ses collaborateurs et ainsi de la situation. Une chose pas toujours facile à accomplir car ça demande un certain niveau de compétences et de pouvoir de discernement.