Toulouse : trois mois ferme pour un proche de Fabien Clain assigné à résidence
Un Belge, proche de Fabien Clain, l’homme qui a revendiqué les attentats du 13 novembre pour l’EI, a été condamné lundi à Toulouse à trois mois de prison ferme.
Un Belge, proche de Fabien Clain, a été condamné lundi à Toulouse à trois mois de prison ferme pour violation de son assignation à résidence prise dans le cadre de l’état d’urgence. Farouk Ben Abbes, 30 ans, islamiste présumé, est connu pour avoir été proche du Toulousain Fabien Clain, l’islamiste radical qui a revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis au nom de l’Etat islamique.
Assigné à résidence au lendemain de ces attaques dans le cadre de l’état d’urgence, ce ressortissant belge a violé par trois fois l’interdiction de quitter Toulouse, en se rendant dans des banlieues proches, Blagnac, Portet puis Colomiers, où il a été interpellé vendredi. En comparution immédiate lundi, il a été condamné à trois mois de prison ferme. Le parquet en avait requis le double.
L’avocat général avait requis six mois de prison ferme.
Farouk Ben Abbes est connu depuis le début des années 2000 pour sa fréquentation du centre islamique de la rue de la Limite à Saint-Josse-ten-Noode, dans la banlieue de Bruxelles, où enseigne le cheikh salafiste Abou Chamya.
En 2003, il y rencontre Jean-Michel et Fabien Clain, les deux frères originaires de Toulouse qui ont revendiqué dans un enregistrement audio les attentats du 13 novembre 2015 au nom de l’Etat Islamique.
En 2009, les noms de Fabien Clain et Farouk Ben Abbes étaient apparus dans une enquête sur des menaces d’attentat ciblant le Bataclan. A l’époque, le djihadiste belge était en Egypte où il est aussi mêlé à une explosion ayant frappé des lycéens français au Caire, le 22 février 2009, tuant une Française de 17 ans. Il avait bénéficié d’un non-lieu.