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Tl;dr
- Le Sénat propose de travailler 7 heures de plus annuellement pour réduire le déficit de la Sécurité sociale.
- La mesure pourrait rapporter 2,5 milliards d’euros par an.
- L’idée est jugée « intéressante et judicieuse » par le gouvernement.
Une proposition du Sénat pour réduire le déficit de la Sécurité sociale
Un travail supplémentaire de 7 heures par an sans rémunération. Voilà ce que propose le Sénat pour combler le déficit de la Sécurité sociale. Selon Antoine Armand, ministre de l’Economie et des Finances, cette proposition est « intéressante et judicieuse ».
Un impôt déguisé pour les salariés ?
Ce nouveau moyen pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, qui s’élève à 18 milliards d’euros en 2024, pourrait être vu comme un impôt déguisé pour les salariés. En effet, la commission des affaires sociales du Sénat suggère que les salariés travaillent 7 heures de plus par an sans compensation financière.
Un gain substantiel pour le budget de la Sécurité sociale
La contribution des salariés du public et du privé pourrait rapporter 2,5 milliards d’euros par an, selon les calculs du sénateur LR, Philippe Mouiller. Ce dernier précise que « le secteur de l’autonomie, les personnes âgées ou handicapées sont en crise. La Sécurité sociale, avec un déficit de 18 milliards d’euros en 2024, n’a pas les moyens de supporter de nouveaux besoins liés à l’autonomie et au grand âge ».
L’avis de la rédaction
La proposition du Sénat, bien que jugée « intéressante et judicieuse » par le gouvernement, pourrait être perçue comme une charge supplémentaire pour les salariés. Il est donc essentiel d’engager un débat socio-économique pour peser les avantages et les inconvénients d’une telle mesure. La question de l’équité et de la justice sociale est également à prendre en compte dans cette réflexion. En effet, il ne faudrait pas que cette mesure pénalise davantage les salariés aux revenus modestes.