Blablacar : les bus de l’entreprise remis sur les routes à partir de fin mars

Les bus Blablacar reprendront du service à partir de mars 2021.Blablacar
Après quelques mois de mise en pause, les bus de l’entreprise BlaBlaCar reprennent du service sur les routes françaises.
Avec la reprise de la pandémie de Covid-19 en fin d’année, Blablacar avait suspendu son service de mobilité longue distance en car début novembre. En cette mi-mars 2021, l’entreprise a annoncé le retour de ses bus sur les routes françaises dès la fin du mois. De plus, BlaBlaCar annonce la fin de l’appellation « BlaBlaBus ».
Les bus BlaBlaCar reprennent du service
Lundi 15 mars, BlaBlaCar a annoncé que les liaisons de bus de l’entreprise allaient reprendre sur le territoire français dès le 31 mars. Nicolas Brusson, directeur général de l’entreprise, déclare ainsi à l’AFP « On relance les bus à la fin du mois, début avril, pour les vacances de Pâques ». Une bonne nouvelle pour l’entreprise qui avait arrêté ses liaisons françaises depuis le 2 novembre ou encore entre le 17 mars et le 24 juin lors du premier confinement.
Concernant cette reprise d’activité, le dirigeant de BlaBlaCar explique « Quand on avait arrêté l’exploitation en novembre, on envisageait de redémarrer au printemps. On imaginait alors que les conditions sanitaires seraient meilleures que ce qu’elles sont actuellement. Mais ce qui est assez surprenant – et positif pour nous – c’est qu’on voit que, depuis plusieurs semaines maintenant, on a une hausse constante sur le covoiturage ».
La marque BlaBlaBus est abandonnée
Brusson annonce aussi un changement pour ses bus : « la marque BlaBlaBus disparaît, et tout s’appelle BlaBlaCar ». Grâce à son offre, l’entreprise propose aujourd’hui plus de 100 destinations en France, soit « un peu moins de la moitié d’un réseau pleinement déployé », déclare Nicolas Brusson. La donne devrait cependant changer cet été avec « un réseau de bus plus large que ce qu’on n’a jamais déployé».
Le responsable de l’entreprise spécialisée dans le covoiturage souligne tout de même que « La seule chose qui pourrait se passer qui irait contre cette montée en puissance, ça serait un nouveau confinement ». Face à cette potentielle problématique, Nicolas Brusson rétorque que « dans ce cas on s’adapterait ! » Mais « on s’attend à des mois de mai, juin et à un été avec des chiffres largement supérieurs à 2020, et probablement record ».