Des millions de propriétaires touchés par double coup dur fiscal immobilier
Découvrez les deux récentes évolutions de l'impôt sur l'immobilier qui pourraient bouleverser la vie de millions de propriétaires !
Tl;dr
- 11% des biens immobiliers non déclarés au fisc.
- Les propriétaires risquent une amende de 150 euros par bien.
- Potentielle erreur d’imposition sur la résidence secondaire.
- 7,8 millions de locaux « oubliés » lors des déclarations.
Une déclaration d’importance
Selon les chiffres dévoilés par le fisc, 11% des biens immobiliers n’ont pas été déclarés dans le cadre de la nouvelle déclaration des biens immobiliers qui avait pour date limite le 30 juin. Cette omission concerne une part non négligeable des 34 millions de propriétaires français.
Les conséquences de l’oubli
Cet oubli peut entraîner deux conséquences majeures pour ces propriétaires. Dans un premier temps, les propriétaires concernés risquent de recevoir à tort un avis d’imposition sur une soi-disant résidence secondaire. Une erreur qui a déjà donné des sueurs froides à 600 000 contribuables lors des précédentes déclarations ! Dans un second temps, une amende de 150 euros par bien non déclaré peut être imposée.
Un enjeu fiscal de taille
Le fisc précise que lors des deux dernières déclarations, réalisées en 2023 et 2024, 7,8 millions de locaux ont été « oubliés ». Ces omissions représentent un enjeu majeur pour le fisc qui, grâce à ces déclarations, peut cibler les foyers redevables de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ou les biens vacants.
L’avis de la rédaction
Il est fondamental de rappeler l’importance de la déclaration de ses biens immobiliers. Au-delà des sanctions financières, cette démarche permet une meilleure répartition de l’effort fiscal. Alors, n’oublions pas : une déclaration en temps et en heure, c’est la garantie d’un système fiscal plus équitable.