Fin du calvaire pour les 47 ex-employés de Dia
La justice a décidé de placer liquidation judiciaire la société Gastt Expansion qui avait repris 8 magasins Dia et qui ne payait plus ses 47 salariés depuis des mois.
C’est le soulagement général pour les 47 désormais ex salariés de Dia. Ils n’étaient pas payés depuis des mois par le repreneur de 8 magasins, la société Gastt Expansion, et étaient prisonnier d’un contrat de travail les empêchant de trouver une alternative. Mais aujourd’hui c’est fini alors que le Tribunal de Commerce de Paris a prononcé jeudi 13 octobre la liquidation judiciaire de cette société, après plusieurs délais.
Une délivrance pour les salariés
Florence Rebut-Delanoë, l’avocate des salariés note : “Outre la liquidation des filiales, le tribunal de commerce a également prononcé la liquidation judiciaire de la société mère”. Délivré, l’un des employés s’exclame : “On se sent un peu libre…on commence à avoir les choses en main. C’est un vrai soulagement pour moi, ma famille, ma femme, mes enfants et mes collègues. C’est le premier jour où on a le sourire, tous les collègues, les syndicats, l’avocate… tout le monde est parti satisfait”.
La société avait repris fin mai 2016 les 8 magasins de l’enseigne Dia à Carrefour qui était obligé de les vendre par l’Autorité de la concurrence. Mais les boutiques étaient restées en travaux et n’ont jamais ouvert, laissant les salariés sans travail ni salaire pendant plus de trois mois, mais aussi sans possibilité de faire autre chose à cause de leur contrat de travail.
La fin du calvaire, indemnités et propositions d’emploi
Certains d’entre eux étaient forcés de vivre au jour le jour et recourir à l’emprunt bancaire ou de faire des démarches pour espérer obtenir un peu d’aide financière. Mais aujourd’hui les choses s’améliorent et l’AGS, un organisme patronal chargé de garantir les salaires après le redressement judiciaire a commencé à verser les sommes aux employés.
Du coté de Carrefour, le groupe semble tenir ses promesses d’embauche également, comme le déclare Sandrine Saroul, secrétaire au comité d’entreprise :“Les salariés vont se voir proposer une proposition d’emploi dans les Carrefour Market ou dans des hypermarchés et ceux qui ne voudront pas être repris par Carrefour pourront être licenciés économique… c’est la sortie de l’enfer ! “.Deux tiers des salariés auraient accepté un poste, les autres ont d’autres projets ou préfèrent s’éloigner de la grande distribution.