Le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin, a abordé le sujet d'une baisse d'impôts lors d'un passage sur RMC et BFMTV jeudi.
Fraîchement appointé, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances Michel Sapin s’est exprimé sur les possibilités d’une baisse d’impôts ce jeudi 1er septembre lors d’un passage sur la station de radio RMC ainsi que devant les caméras de BFMTV.
Une baisse d’impôts nécessaire mais en accord avec le déficit public
Le successeur d’Emmanuel Macron nous apprend donc que le gouvernement se penche toujours sur la question d’une baisse d’impôts mais que plusieurs solutions sont à l’étude. Il n’a pas souhaité donner d’action exacte, seulement les mesures envisagées par le pouvoir public.
L’homme politique a déclaré qu’il voulait poursuivre une baisse des impôts, qu’il estime “nécessaire à la France” car selon lui “de 2010 à 2013 on a d’abord fait appel à l’impôt pour éviter les problèmes, mais on est monté à un niveau qui n’était plus supportable pour les Français”. Une réduction qui doit concorder avec l’objectif de ramener le déficit du produit intérieur brut français à 3,3% en 2016 puis 2,7% l’année prochaine.
Des mesures pour les particuliers et les entreprises
Le ministre ne s’est pas résolu à choisir entre les mesures prévues, estimant qu’il ne “faut pas exclure (d)es pistes”. Du côté des entreprises, le gouvernement veut toujours une baisse pour 600.000 PME à terme, dont le taux d’imposition baisserait de 33% à 28% comme l’avait annoncé Manuel Valls il y a une semaine.
En ce qui concerne les particuliers, le gouvernement planche sur plusieurs hypothèses. Michel Sapin ne manque pas de rappeler que depuis 2014 l’État a déjà redistribué 5 milliards d’euros aux contribuables français. Parmi les solutions complémentaires, l’administration pense à une baisse de la Contribution Sociale Généralisée, une revalorisation de la prime d’activité et peut-être même une nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu.
Il faudra donc attendre pour avoir confirmation des choix du gouvernement, en considérant une marge de manœuvre somme toute réduite dans la conjoncture actuelle.