Le gendarme des banques reste en alerte face aux faillites d’entreprises
Découvrez comment le gendarme des banques reste vigilant face aux défaillances d'entreprises : une lutte sans merci pour la stabilité économique !
Tl;dr
- L’ACPR reste vigilante face aux risques de défaillances d’entreprises.
- Le taux de crédits douteux augmente légèrement dans les banques françaises.
- Les bénéfices des banques restent en hausse malgré des risques présents.
La vigilance de l’ACPR face aux défaillances d’entreprises
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), le régulateur du secteur bancaire français, a exprimé sa préoccupation quant à la viabilité de la dette des entreprises non-financières. Nathalie Aufauvre, secrétaire générale de l’ACPR, a souligné lors d’une conférence de presse une légère augmentation du coût du risque au premier semestre 2024, qui trouve son origine dans l’augmentation des défaillances d’entreprises.
Dégradation de la qualité des actifs bancaires
Selon le rapport de l’ACPR, la qualité des actifs bancaires s’est légèrement dégradée en 2023. Le taux de crédits douteux, c’est-à-dire ceux qui risquent de ne pas être remboursés et sont provisionnés par la banque en cas de non-remboursement, est passé à 2,8% (+0,1 point) dans le bilan des banques françaises. Ce taux reste cependant dans la moyenne européenne, note l’Autorité.
Augmentation des défaillances d’entreprises
Une hausse imputée aux crédits accordés aux sociétés non financières, dont le taux de crédits douteux atteint 3,6% (+0,2 point de base) et qui témoigne de l’augmentation du nombre de défaillances d’entreprises par rapport à 2022. Le nombre de défaillances d’entreprises a augmenté de 35,8% en 2023 par rapport à 2022, avec 57.729 procédures ouvertes en 2023. Ce nombre devrait rester élevé en 2024.
L’avis de la rédaction
Il est indéniable que l’année 2024 s’annonce difficile pour le secteur bancaire français. La prudence est de mise face à ces risques de défaillance d’entreprises et d’augmentation des crédits douteux. Cependant, il est essentiel de souligner que, malgré ces défis, les banques françaises ont réussi à maintenir une rentabilité solide. L’avenir du secteur semble donc incertain, mais pas nécessairement sombre.