Les consommateurs de Guadeloupe attendent -selon Michel-Edouard Leclerc-, l'arrivée de l'enseigne Leclerc sur l'archipel dès janvier 2020.
En visite en Guadeloupe, le patron des centres Leclerc a lancé que « les consommateurs attendent Leclerc depuis des années », tout en revenant sur le grand mouvement de grèves de 2009 qui protestait contre la vie trop chère sur ce territoire (le panier moyen est estimé à 12,5% plus cher que son équivalent en métropole).
Nous allons travailler les circuits d’approvisionnement
Pour réussir ses implantations en Guadeloupe et en Martinique, Michel-Edouard Leclerc à ses idées et précise : « Nos équipes vont travailler sur les circuits d’approvisionnement, groupe de produits par groupe de produits, quitte à remettre en cause les intermédiaires« , a-t-il détaillé, pensant se passer de la filière d’importation locale. Souci : comme les autres distributeurs, Leclerc sera confronté aux mêmes conditions d’import et par la taxe ‘Octroi de mer’, cette taxe qui augmente le prix des produits et qui a pour objectif de financer une grande partie du budget des communes. Michel-Edouard Leclerc promet de tenter d’en parler avec Bercy. Une experte précise : « La réduction de ses marges, c’est, en effet, la seule voie de compétitivité pour lui (Michel-Edouard Leclerc)« .
Reste à savoir si l’enseigne pourra réussir son pari : pratiquer sur l’ensemble des gammes de produits des prix a minima 4% moins cher que la concurrence. A suivre…