Salariés, attendez-vous à plus de transparence et de bonnes nouvelles sur vos salaires !
Découvrez comment la transparence des salaires pourrait révolutionner votre vie professionnelle : plusieurs bonnes nouvelles en perspective pour les salariés !
Tl;dr
- Directive européenne pour plus de transparence salariale dès 2026.
- Objectif : lutter contre discrimination salariale et réduire écart hommes-femmes.
- Obligation pour employeurs d’informer candidats sur rémunération proposée.
- Employés pourront demander informations sur rémunération moyenne et critères d’évolution.
Une transparence salariale bientôt règlementée
À partir de 2026, une directive européenne exigera une plus grande transparence sur les salaires au sein des entreprises. Cette mesure, connue depuis plus d’un an, doit contribuer à lutter contre les discriminations salariales et à réduire l’écart de rémunération entre hommes et femmes, qui était de 12,7% en moyenne en 2022 dans l’Union européenne.
Des informations accessibles aux candidats et aux employés
Selon cette directive, les employeurs seront tenus d’informer les candidats sur la rémunération initiale ou une fourchette de salaires pour les postes à pourvoir. Il leur sera aussi interdit de demander l’historique des rémunérations aux candidats.
Dans le même esprit, les salariés pourront demander à leur employeur des informations sur les niveaux moyens de rémunération, ventilés par sexe, pour les catégories de travailleurs accomplissant le même travail ou un travail de même valeur. Ils pourront également obtenir des informations sur les critères utilisés pour déterminer la progression de la rémunération et de la carrière.
Obligations et sanctions pour les employeurs
Les entreprises de plus de 250 salariés devront communiquer chaque année l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes à l’autorité nationale compétente. Cette obligation s’appliquera tous les trois ans pour les organisations de moins de 250 salariés, tandis que les entreprises de moins de 100 salariés en seront exemptées.
En cas d’écart de rémunération supérieur à 5% non justifié par des critères objectifs et non sexistes, les entreprises devront prendre des mesures correctives. Les travailleurs estimant être victimes de discrimination pourront recevoir une indemnisation.
L’avis de la rédaction
Cette directive représente une avancée significative pour l’égalité des salaires et la transparence dans le monde du travail. Toutefois, son succès dépendra de son application effective par les employeurs. Les défis seront nombreux, mais la récompense – un environnement de travail plus équitable et inclusif – en vaut la peine.