Les VTC poursuivent le bras de fer avec Uber
Les chauffeurs VTC sont rassemblés ce mardi matin devant le siège français d'Uber pour manifester sans bloquer la circulation. D'autres actions sont annoncées le 16 janvier.
Voila un mois que les chauffeurs VTC ont entamé leur bras de fer face à la plateforme de réservations en ligne Uber. Sa politique tarifaire et ses pratiques jugées abusives mettent à mal l’industrie des véhicules de transport avec chauffeur. La trêve annoncée le 23 décembre 2016 prend fin alors que les chauffeurs se sont rassemblés ce mardi matin devant le siège français de la plateforme américaine.
Mobilisation au siège parisien d’Uber
Conscient de ne pas vouloir se mettre le public à dos et de ne pas faire escalader les choses, pour l’instant les organisations des VTC se rassemblent pour continuer à essayer de faire flancher Uber, mais sans gêner la circulation. En se mobilisant devant le siège parisien de la plateforme dans le 19e arrondissement les chauffeurs veulent « montrer qu’on ne lâche rien, que la pression ne redescend pas » selon les propos du président de l’association Actif-VTC, Jean-Luc Albert.
Cependant en l’absence d’un réponse de la part d’Uber ou de bonnes nouvelles du médiateur nommé par le gouvernement pour mener les concertations, les organisations de VTC prévoient de reprendre la lutte le 16 janvier. Les chauffeurs laissent entendre de fortes mobilisations et un rassemblement de véhicules place de la Bastille au cœur de Paris et non plus Porte Maillot.
Reprise des mouvements le 16 janvier
Les chauffeurs reprochent à Uber d’user de sa position de plateforme leader sur ce créneau pour appliquer des conditions de travail indignes et abusives. Ils dénoncent notamment les déconnexions excessives des chauffeurs par la plateforme qui les prive d’accès, souvent après des commentaires négatifs de la part des clients.
Ils déplorent également la baisse du tarif minimum de la course, qui est passé de 8 à 6 euros. Le médiateur doit mener des négociations sur ces points ainsi que sur les sujets des charges et de la protection sociale d’ici au 31 janvier.