Belfort : Alstom annonce la fermeture du site
Alstom a annoncé son intention de fermer l'usine à Belfort d'ici deux ans.
La direction d’Alstom a annoncé le 7 septembre dernier la fermeture de son site à Belfort en faveur de l’usine située à Reichshoffen dans le Bas-Rhin.
Salariés, syndicats et hommes politiques dénoncent une manoeuvre de la part de l’entreprise ferroviaire afin d’obtenir des marchés publics. Depuis cette annonce, toute la ville se mobilise contre cette fermeture.
Une manifestation contre la fermeture du site belfortain
400 des 480 emplois du site belfortain sont menacés de transfert d’ici 2018. En effet, la ville de Belfort rappelle que « Alstom, c’est Belfort et Belfort, c’est Alstom » en rappelant ainsi la fierté des belfortains de faire partie de ce groupe.
Une manifestation a été organisée jeudi 15 septembre pour le maintien de l’entreprise dans la région franc-comtoise.
La mobilisation est forte
Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Relations internationales sur le climat, chargé des Transports, de la mer et de la pêche avait agi au micro d’Europe 1 à l’annonce d’Alstom : « C’est un site qui ne sera en difficulté que dans deux ans ». Avant de poursuivre : « La direction aurait pu attendre. Je fais tout pour sauver le site de Belfort ».
François Hollande, Président de la République confirme que « l’objectif, c’est d’assurer la pérennité du site de Belfort Alstom pour les prochaines années, pas simplement pour les deux ans qui viennent ».
Le président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Belfort, Alain Seid avait déploré que c’est une « partie de l’histoire qui s’écroule ». « Les sous-traitants avaient anticipé depuis un ou deux ans. Ils se sont diversifiés et seraient donc moins impactés que ce que l’on pouvait craindre » poursuit-il. Ce dernier a également souligné que l’impact sur les emplois planent sur le côté des services. « Renforcer l’activité maintenance, en incluant de nouvelles thématiques, comme le développement durable, par exemple. Développer la recherche au niveau du programme TGV du futur », a expliqué Alain Seid.