Potentiel de gains pour l’épargne salariale dans les petites entreprises d’ici 2025
Découvrez comment l'épargne salariale peut booster vos revenus en 2025, spécialement si vous travaillez dans une petite entreprise !
Tl;dr
- D’ici à 2025, les entreprises de 11 à 49 salariés devront proposer un dispositif de partage de valeur à leurs employés.
- Cela comprend l’intéressement, la participation, l’abondement sur un PEE, Perco, ou la prime Macron.
- Seules les entreprises ayant généré des bénéfices durant les trois dernières années sont concernées.
Un changement significatif pour les PME
À l’horizon 2025, une nouvelle mesure législative française viendra modifier la dynamique des entreprises comprenant entre 11 et 49 salariés. En effet, ces dernières devront implémenter au moins un dispositif de partage de la valeur à destination de leurs employés. Plus précisément, les entreprises concernées par cette réforme sont celles qui ont enregistré des bénéfices durant les trois dernières années.
Quels sont les dispositifs de partage de la valeur ?
Les dispositifs de partage de la valeur peuvent prendre plusieurs formes. Par exemple, les entreprises peuvent choisir de mettre en place un régime de participation ou d’intéressement, proposer un abondement sur un plan d’épargne entreprise (PEE) ou Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco), ou encore verser une prime de partage de la valeur, anciennement connue sous le nom de « prime Macron ».
Quel impact sur le pouvoir d’achat des salariés ?
La mise en place de ces mesures pourrait avoir un impact significatif sur le pouvoir d’achat des salariés. Comme le souligne Mathieu Chauvin, président d’Eres Group, « bien qu’elles ne puissent se substituer aux augmentations de salaire, les solutions d’épargne salariale augmentent sensiblement le pouvoir d’achat des collaborateurs ».
L’avis de la rédaction
Cette mesure, si elle est mise en œuvre de manière efficace, pourrait apporter une amélioration significative de la qualité de vie des salariés des PME. Elle représente un pas vers une plus grande égalité sociale et une meilleure répartition des bénéfices. Néanmoins, il faudra veiller à ce que les entreprises ne contournent pas cette obligation en ajustant leurs bilans pour apparaitre non rentables. À suivre de près donc.