Vente d’alcool : Va-t-on vers un prix minimum pour baisser la consommation
Afin de lutter contre la consommation d’alcool et ses (nombreux) dégâts (cancers du foie, par exemple), des médecins proposent des nouvelles taxes et un prix minimum.
Trop bon marché ? Certainement. Un collectif de spécialistes de santé publique réclame des mesures fortes afin qu’en France la consommation d’alcool baisse drastiquement. Chaque année, 49 000 personnes perdent la vie en France dont 15 000 touchées par des cancers.
Dans le monde, l’alcool tue plus de trois millions de personnes (chiffres de l’OMS).
Un prix minimum de vente par unité
Ce collectif de médecin souhaite voir s’instaurer un prix de vente minimum. Objectif : Faire diminuer la consommation d’alcool des Français en mettant fin aux « bouteilles premier prix ».
Pour les spécialistes, mettre un prix « minimum » sera dissuasif : « Le fait de mettre un prix minimum, c’est dissuasif en particulier pour les jeunes. Or, c’est la cible principale de la prévention« , note le vice-président de l’association nationale de prévention en alcoologie et addictologie , le docteur Bernard Basset.
Bien évidemment, pour la filière viticole, l’idée est mauvaise puisque le vin n’est pas de « l’alcool fort ».
A ce jour, les médecins dénoncent le rôle et la puissance du lobbying de l’industrie alcoolière « Jusqu’au sommet de l’État », lancent-t-ils.
Récemment, le Président de la République Emmanuel Macron avait confié boire du vin « le midi et le soir ».